ADLER 7 (1906)
Allemagne
Heinz Kleyer
Adlerwerk A.G. Frankfurt-am-Main
A la suite du modèle „Empire“ patenté aux USA et construite au Canada, Adler-Farradwerk, anciennement Heinrich Kleyer de Frankfurt am Main a construit et mis sur le marché l’Adler améliorée.
Système Kidder . L’emblème de l’aigle sur une roue évoque les origines de la firme qui fabriquait des bicyclettes. Machine silencieuse, les barres à caractères glissent à l’horizontale sur une surface lisse, en direction du cylindre. Clavier à 3 rangées de touches donc 3 signes par caractères, ce qui demande deux hauteurs du chariot. Un ruban encreur tissu, uni-colore, de 25 mm de largeur. Trois interlignes et tabulateur décimal à cavaliers réglables. Blocage des touches en fin de ligne.
Clavier QWERTZ. Elle a été construite ultérieurement avec 4 rangs de touches.
N° de la machine : 68'498 (1906)
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Klein ADLER (ADLERETTE)
1912
Heinz Kleyer Adlerwerke E.G. Frankfurt-am-Main Allemagne
W. Häusler-Zepf Olten, représentant général pour la Suisse.
Machine portable et silencieuse, frappe à leviers qui glissent en direction du cylindre. Clavier à trois rangs, donc 3 signes par caractère ce qui demande au chariot de descendre de deux positions. Ruban encreur unicolore de 20 mm. Clavier ( QWERTZ).
Ce modèle a été également en France avec clavier « AZERTY »
N° de la machine : 336’165
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AMERICA ( THE CHICAGO )
1898
USA
Siegfried et Munson
Chicago Writing Machine CO.
Exécution perfectionnée de la « Munson » lancée en 1890
Un barillet porte-caractères se positionne horizontalement sous le ruban. L’impression est assurée par un marteau qui frappe le papier par l’arrière et le presse contre le barillet. Celui-ci est interchangeable comme celui de la machine Hammond 6. Son clavier ne possède que trois rangs de touches, mais trois signes par touches, donc deux hauteurs de majuscules. Le barillet porte-caractères est divisé en deux parties qui correspondent aux signes et lettres du côté gauche et droite du clavier. Un système de barres sélectionnent le côté désiré. Le barillet est retenu dans son mouvement horizontal par cinq aiguilles par côté qui le retiennent dans la bonne position. Le ruban encreur, large de 3 cm, est actionné par deux bobines posées horizontalement à l’avant de la machine. Le retour du ruban se fait manuellement. L’interligne à quatre positions se fait par pincement manuel de deux leviers sur le côté gauche du chariot. Vendue en Europe jusque vers 1912 $35. --.
N° de la machine : 9’054
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BLICKENSDERFER 7
1907
USA - ALLEMAGNE
George C. Blickensderfer 1889.
Blickensderfer Manufacturing Co Stanford USA. (Newcastel-On-Tyne)
Grayen & Richtmann Koeln, Allemagne.
Première machine portative sortie des usines américaines en 1893. Présentée en première mondiale à l’Expo universelle de Chicago en tant que nouveauté. Elle a un clavier de trois rangées de touches, un barillet porte-caractères amovible, permettant le choix d’autres caractères. Le barillet à caractères est en caoutchouc, il pivote à gauche et à droite en fonction de la lettre choisie et, en s’abaissant vers la feuille de papier pour l’impression, il est encré au moyen d’une roulette de feutre. C’est le précurseur des machines modernes à boule. La barre d’espacement fait tout le tour du clavier. Dès 1907 le modèle 8 est la première machine légère fabriquée avec un tabulateur aux USA.
N° de la machine : 119'047 Allemagne 1897
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USA
Georges W. N. YOST et Franz Xavier WAGNER.
Avec écriture cachée.
La CALIGRAPH, inventée par M. G.Yost, fut la première machine à écrire pratique à clavier complet, c’est à dire une seule lettre par touche. M. Yost, était un collaborateur de la fabrique Remington, mais ne pouvant pas faire agréer certaines de ses idées, il lança la Caligraph. Elle était caractérisée surtout par son clavier de 72 touches.
L’organe d’impression a été le même que celui de la Remington. Les marteaux sont disposés de la même façon, mais les barres des touches, au lieu d’avoir leur point d’appui à l’arrière de la machine, l’ont à l’avant. Il en résulte que, pour que le doigté soit assez doux, les barres doivent se prolonger en avant des touches, d’où la nécessité de la tablette avant, précédant le clavier.
Par une disposition des leviers analogue à celle de la Remington, les constructeurs sont parvenus dès 1900 à supprimer cette tablette dans la nouvelle New Century Caligraph et porter le nombre à 78 puis 84 touches. Fabriquée par American Writing Machin Co. New-York avec double clavier. Les leviers de touches sont combinés et arrangés de telle sorte que la résistance de celles-ci soit exactement la même quel que soit leur rang. Les marteaux sont courts et leur pivots sont longs. Il en résulte que l’alignement de l’écriture est meilleure.
Le chariot roule, à la partie supérieure sur quatre billes d’acier maintenues dans des glissières doubles, en V, superposées. Le glissement est doux, sans frottement et une rigidité parfaite, conditions essentielles pour obtenir un alignement parfait et constant de l’écriture.
Les barres à caractères sont groupées en cercle, la tête vers le bas et lorsqu’une touche est actionnée, elles viennent frapper le cylindre portant le papier, par dessous. Ce système est appelé « invisible » car la lecture des premières lignes ne peut se faire qu’en soulevant le cylindre. L’encrage se fait par un ruban tissu monté sur deux bobines avançant à chaque frappe. L’inversion du ruban se fait par levier manuel.
Concours Maison L.M. Campiche S.A. 1945, texte de Ernest Pasche.
N° des machines :
Modèle ORIGINAL 5’773 et NEW CENTURY 21’081
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CALIGRAPH New Century
1900
USA
Avec écriture cachée.
Union Typwriter Co.
En Amérique , la fabrication de la Caligraph est passée entre-temps dans les mains de l’Union Tywriter Co., qui a mis la machine « 1900 New Century » sur le marché.
C’était un modèle qui par les améliorations apportées à la mécanique présentait de nombreuses amélioration et nouveautés. Le clavier de la New Century était composé de 84 touches réparties sur 7 rangées. La partie saillante sur le devant a été abandonnée.
La machine possédait un changement automatique de direction du ruban. Celui-ci était plus étroit que sur le modèle précédent et pouvait être entièrement mis hors de service lors de l’utilisation de stencil.
Un nouveau dispositif des marges gauche et droite avec avertisseur sonore de fin de ligne qui pouvait également être supprimé.
Le transport du papier se fait grâce à un cylindre en caoutchouc. L’entraînement du papier pouvait être désactivé ce qui permettait un ajustement précis.
Malgré son équipement très élaboré pour son époque, la New Century ne pouvait saisir les « grands pas ». La très nette prépondérance de la Remington sur le marché, la connaissance de la supériorité de la machine à comnunication par rapport au modèle à clavier total, ainsi que la visibilité de l’écriture, ont forcé les fabricants, en 1906, d’en arrêter la fabrication.
N° de la machine : 21'081
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BAR LOCK Columbia No 10
1887 - 1900
USA
Charles Spiro Ney York 1889
Manufacture BY Columbia Typwreiter MIG Co New York USA.
N’était pas seulement une machine à clavier complet, mais le précurseur de l’écriture visible. Clavier à 7 rangs pour 78 touches. Les quatre rangs supérieurs, touches noires, sont pour les majuscules et chiffres. Les trois inférieurs, touches blanches, pour les minuscules.
Elle est équipée d’un levier d’interligne à gauche du chariot, pouvant être réglable de trois espaces. Les marges sont réglables et la sonnerie de fin de ligne est placée à droite du chariot, comme bouton du cylindre d’impression.
L’avancement du ruban encreur de 13 m/m se fait par un mécanisme de cliquets poussant directement sur les bobines dentelées. Le renversement du ruban est manuel.
N° de la machine : 110'610
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COMMERCIAL No 8 Standard D
1914
Allemagne
Fabrique de machine à écrire K. Fr. Kührt, Nürnberg.
De construction artisanale mais avec déjà une vision de la mécanique rationnelle, cette machine est composée de trois éléments principaux soit : Le bâti, composé d’une plaque de base, d’une paroi arrière, ainsi que deux latérales, le tout assemblé par vis.
Le segment et barres . Dans le segment semi-circulaire, 43 barres à caractères sont articulées par le clavier à touches ainsi que les équerres et connections. Le mécanisme du ruban encreur y est également incorporé.
Le bloc d’impression comporte le chariot muni du cylindre d’impression et le mécanisme d’échappement.
Ce qui est remarquable c’est la simplicité du montage et démontage de ces deux derniers groupes. Par contre la rigidité de l’ensemble n’est pas obtenue. Cette conception a certainement influencé les créateurs de la première HERMES de bureau, la Standard No 2, sortie en 1922 car le segment et les barres à caractères sont identiques.
N° de la machine : 9'560 |
CONSUL Portable 1511
1954
Tchecoslovaquie
Zeta Typewriters Zbrojovka Work Brno
La société Zbrojovka Work située à Brno près de Prague, a commencé la fabrication de machines à écrire sous la patente et le nom de Remington en 1932. Le nom Zeta a été adopté pour des normes d’après-guerre. Le nom CONSUL est employé pour la première fois au environ de 1953. Ces renseignements ont été révélés pas Monsieur Tilman Elster.
De construction robuste et précise, elle possède les marges automatiques, le ruban deux couleurs et position stencyl. Le tabulateur réglable et pour les majuscules c’est la corbeille des caractères qui bascule vers le bas. Trois interlignes réglables et le débrayage du cylindre.
N° de la machine : LP-41’184 |
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CONTINENTAL D
1927
Allemagne
Wanderer-Werke vorm Winklhofer & Jaenicke A.G.
Siegmar-Schönau.
Magnifique construction, mécanismes précis. Le toucher du clavier est agréable et permet déjà une dactylographie rapide.
Levier d’interligne à droite avec 3 réglages. Fixe majuscules à l’extérieur de la machine. Touche arrière du chariot à gauche de la barre d’espacement et le changement de couleur du ruban à droite. Marges réglables sur le devant du chariot. Ruban bicolore 16 mm. Levier de dégagement du chariot à gauche. Renversement du ruban automatique.
Les mécanismes de frappe, de l’échappement et du ruban, sont très ressemblants à l’Hermès 1. Par contre, le chariot est celui de l’Underwood standard.
N° de la machine : 242’262
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CONTINENTAL 10 Portable
1941
Allemagne
Wanderer-Werke A.-G Schönau bei Chemnitz.
Machine portable , ruban bicolore 13 mm. 3 interlignes. Pour les majuscules c’est le chariot qui est soulevé. Construction robuste.
N° de la machine : R 032’928
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CORONA S Portable
1940 – 1950
USA
Machine portable, clavier QWERTZ standard, ruban 13 m/m bicolore, avec position pour écrire sur stencil. Trois interlignes réglables. Pour les majuscules c’est la corbeille des caractères ainsi que le segment s ’abaissent. Tabulateur réglable.
Vendue par Kramer Frères à Montreux.
N° de la machine : 1'034'367 TX
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CORONA 3
1915
USA
Corona Typwriter Company Inc. Groton N.Y. USA. Patented 1913.
Après la sortie de la première machine portative crée par Frank S. ROSE en 1904. C’est en 1907 que la société Rose Typwriter Co met en fabrication la Standard Folding. Dès 1914, c’est sous le nom Corona qu’elle est mise sur le marché.
Très légère, puisqu’elle ne pèse que 2,6 kg, elle pénètre facilement dans son coffret grâce à son chariot qui se replie sur le clavier à trois rangées de touches. Pour imprimer tous les caractères en majuscule et les signes, deux hauteurs de majuscule sont nécessaire et chaque caractère porte 3 lettres ou signes.
Cylindre long de 22 cm, marges réglables, avertisseur de fin de ligne et leviers de dégagement du chariot de chaque coté.
N° de la machine : 444’155
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CRANDALL
1879-1890
USA
Crandall Machine Co Grotom New York
Lucien Stephen Crandall
Une des premières machines à écrire visible.
En 1879, Crandall met sur le marché une machine à cylindre portant tous les caractères. Il est fixé sur un axe verticalement. En pressant sur une touche, le cylindre tourne et frappe la lettre désirée, sur le papier. Le cylindre en caoutchouc dur est également une nouveauté, ainsi que le ruban encreur étroit. Le clavier est en forme d’arc. Le clavier a deux rangées de 14 touches en demi-cercle. Au centre de ce clavier se trouve la touche d’espacement. L’encrage se fait par ruban de 13 m/m unicolore. Le bâti de cette machine est remarquablement décoré avec des motifs nacrés. Dès 1881 le deuxième modèle permet d’avoir une écriture lisible mais un défaut subsistait, le ruban cachait la ligne d’écriture en cours. Le clavier en demi cercle ne parvient pas à s’imposer et la fabrication pris fin au début du siècle, vers 1900.
N° de la machine : 17’569
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DACTYLE (1897)
FRANCE
G.-C. Blickensdorfer.
Version française de la populaire machine américaine (Blichensdorfer). C’est un barillet (cylindre) qui porte les caractères. Le barillet se positionne et imprime lors de l’enfoncement de la touche. Clavier à trois rangées de touches. (58 signes).
Encrage par un petit feutre cylindrique.
Le barillet porte-caractères est interchangeable et permet donc différents types d’écritures.
N° de la machine : 38’728
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EDELMANN Portable DRP
1897
Allemagne
Wernick Edelmann & Co. Berlin.
Julius Pintsch A.G. Frankfurt-am-Main
Un barillet en caoutchouc porte les caractères sur trois lignes. L’encrage se fait par un petit cylindre de feutre sur lequel ils s’imprègnent en se dirigeant au point d’impression. Les touches sont remplacées par une plaque émaillée sur laquelle sont imprimés tous les signes et lettres. L’impression et le choix du caractère se font par un levier placé à l’avant de la plaque émaillée. En pressant vers le bas, ce levier fait l’impression du caractère et en même temps l’avancement du chariot.
N° de la machine : No 1283
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ERIKA 3 Portable
1910
Allemagne
Fondateur : Naumann.
Seidel & Naumann, Dresden.
Petite machine portable. Le chariot se verrouille par un levier et se replie sur le clavier afin de réduire son volume lors du transport. Le clavier à 3 rangées de touches. Chaque caractère est composé d’une lettre minuscule, d’une lettre majuscule et d’un signe ou chiffre, ce qui oblige le chariot de monter de deux étages. Une touche majuscule à gauche du clavier fera monter le chariot d’un étage et une autre touche « Fig » élèvera le chariot à l’étage suivant pour les signes et chiffres. Chaque élévation du chariot peut être maintenue en position fixe par un levier . Ruban bicolore de 13 m/m et supports-papiers escamotables. Deux presse-papiers, deux interlignes et rouleau-libre. De construction simple et solide.
N° de la machine : 12’396
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FOX Standard 24
1906
USA
Wiliam R. Fox &Glenn J. Barrett .
FOX Typewriter Co. Grand Rapids Michigan
Avec écriture visible Ruban 13 m/m bicolore; trois interlignes; touche d’avancement rapide du chariot. Pour les majuscules, c’est la corbeille (segment et barres à caractères) qui s’abaisse. Cylindre facilement démontable. Clavier à quatre rangées de touches en Bakélite. Avancement du ruban par mouvement du chariot.
N° de la machine : 103’880.
Vendue par la Maison M. Trosselli et A. Strachan à Genève, agent à l’époque des machines Underwood
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GENIATUS
1928
USA
Cette machine a eu un succès considérable pour une courte période où elle a été commercialisée. Elle est légère, avec un secteur de balancier, un indicateur aiguille, un clavier incurvé, deux majuscules. Les caractères sont en caoutchouc vulcanisé sur trois hauteurs. L’impression sur le papier se fait par avancement du bloc support des caractères.
Fabriquée par Gundka-Werk Gmbh et commercialisée par Geka Famos et Gloria. Fabriquées par 1000 unités par mois.
N° de la machine : 8080 |
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HAMMOND 12
1905
USA
J.B. Hammond et E.J. Manning fabriqué par Garvin Machine Co et Hammond Typewriter Co. New York City 1881.
Première machine à écrire semi-visible et à écriture interchangeable. Les caractères sont réunis sur une plaquette ou segment circulaire, fixé à la roue centrale avec 3 hauteurs de lettres. L’enfoncement d’une touche déclenche le déplacement soit à gauche soit à droite du segment. Un marteau frappe le papier par derrière et le presse contre le ruban encreur, face au caractère choisi. Deux touches de majuscules. Le segment est interchangeable. Le clavier a trois rangées de touches. Le papier s’enroule dans un tambour à treillis métallique. Le mécanisme de frappe des caractères était identique à celui de la machine « Pratt », construite entre 1861 et 1865.
En 1921 le modèle Multiplex sort avec trois interlignes, c’est -à-dire permettant de doubler ou tripler l’espace entre les lignes.
Dès 1883 le modèle Vari-typer a un système qui permet de composer un texte dont toutes les lignes ont la même longueur, quel que soit le nombre de lettres qui les composent. Texte aligné à gauche comme à droite. Clavier « Azerty ».
N° de la machine : 138’672 (1905)
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HERMÈS BABY
Suisse
E. Paillard & Cie S.A. Ste-Coix. ( 1923 )
Mr. Giuseppe Prezioso inventeur. (1932)
L’une des plus compacte des machines portatives. Très légère et résistante. Révélation sensationnelle. Plus d’un million de machines vendues dans le monde.
1935
Première année de fabrication. Pas de levier ’interligne. Un seul interligne actionné par le bouton du cylindre, puis par un poussoir. Le rouleau libre se fait en dévissant le bouton gauche du cylindre. Ruban 13 m/m unicolore. Pas de passe-marges. Le fixe-majuscules se fait par torsion du levier majuscule droite ,sous une butée fixée au châssis. Touche de retour du chariot. Carrosserie anguleuse, vernis gris craquelé.
Premiers Nos de fabrication 60’001. (10’000 pièces fabriquées en cette année 1935.)
1937
Levier d’interligne. Prix de vente Frs. 165.--.
1946
Équipée d’un levier d’interligne à 2 crans, et un pour la libération du papier . Levier passe marges et fixe majuscules. Bobines du ruban cachées sous deux couvercles dans une carrosserie plus arrondie.
1959
Ruban bicolore, couleur de la carrosserie et des touches, vert-pistache.
1961
Carrosserie et touches carrées, vert pistache.
1966
Fin de la construction. Numéros de séries 6’121’001 à 6’150’500.
De 1964 à 1966 elle fut fabriquée, sous licence, à Säckingen Allemagne, numéros de série 9’0000’001 à 9’045’500.
N° des machines de la collection :
62’345 (1935)
355’084 (1945)
262'924 (1942)
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HERMÈS MEDIA 2
Suisse
E. Paillard S.A. Ste-Croix et Yverdon.
1936
Début de la fabrication des Hermès portables intermédiaires, sans tabulateur ni ruban bicolore. Coffret en bois, recouvert d’un tissu. Peinture noire brillante. Touches sous verre cerclée d’une bague métallique chromée. Première série avec les Nos 20’001 à 21’700 soit 1’700 pièces pour la première année.
1937
Nouvelle série avec les Nos 30’000 à 33’7001
1940
Touches en Bakélite vertes, rondes. Ruban deux couleurs.
1950
Rouleau libre en dégageant, par traction, le bouton gauche d u cylindre. Peinture grise craquelée.
1960
Nouveau modèle MEDIA 3. Machine entièrement nouvelle.
C’est l’Hermès 3000 sans tabulateur.
N° des machines de la collection :
449'372 (1946)
2'159’199 (1957)
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HERMÈS 2000
Suisse
Guiseppe Prezioso, inventeur
E. Paillard & Cie S.A. puis
Paillard S.A. Ste-Croix et Yverdon.
1933
Début de la fabrication des Hermès portables intermédiaires. Tabulateur. Toutes les fonctions d’une machine conventionnelle.
Touches sous verre , recouvert d’une bague acier chromé.
Numéros de séries 20’001 à 21’700 pour 1933.
1936
Identique, mais avec touches rondes en Bakélite vert. Ruban bicolore.
Numéros de séries 30’001 à 33’700 pour 1936
1940
Sortie du modèle Empire Junior série No 360’001.
Fabriquée jusqu’en 1960.
Numéros de séries 2’237’451 à 2’239’450.
N° des machines de la collection :
28’956 (1935)
2'008'753 (1950)
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HERMÈS 3000 ET HERMÈS MEDIA 3
Suisse
Paillard S.A Ste-Croix et Yverdon.
1958
Nouveautés dans les portables:
La 3000 de conception toute nouvelle apporte à la Marque une bouffée d’air. En effet par ses formes rondes et sa couleur verte pistache, la nouvelle venue étonne. Principales nouveautés sont les suivantes: Pour les majuscules c’est la corbeille, segment et barres à caractères qui s’abaisse. Le chariot peut être enlevé très simplement et rapidement. Les marges gauche et droite sont placées directement au début des lignes par simple pression sur un poussoir placé de chaque côté du chariot. De plus, leurs emplacements sont visibles, au moyen d’un ruban rouge dans le presse-papiers. Presse-cartes transparents. Frappe douce et silencieuse permet une dactylographie rapide. La dureté du clavier est réglable. Les touches de commande du tabulateur se trouvent rassemblées en ligne au dessus du clavier. Réglage du ruban à quatre positions. Un grand choix d’écritures est à disposition.
La MEDIA-3 n’a pas de tabulateur. La position des marges n’est pas visible sur le presse-papiers. Ces modèles portent le No de série 3’000’001 et plus.
1971
La carrosserie de ces deux modèles changent et elles portent le No de série 7’070’052 et plus.
N° des machines :
3000 3'086’108 (1961)
MEDIA 3 7’240’472 (1979)
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HERMES STANDARD 2 A
1924
SUISSE
E. Paillard & Cie. Ste-Croix.
Début de la série date de 1923. Les usines Paillard fabriquent 1’000 machines de ce modèle. De construction solide, elle a déjà un tabulateur, un ruban encreur de 13 m/m noir-rouge, le retour du ruban automatique, trois interlignes réglables et le débrayage du cylindre. Le type « A » indique que la longueur du cylindre n’est que de 27,5 cm, ce qui ne permet pas d’utiliser le format du papier A4 en travers. Par sa construction, elle ressemble beaucoup à l’Underwood Std et La Continental de 1913. Son segment et barres à caractères, ainsi que le système des équerres et du mécanisme du ruban, on les retrouve dans les machines Allemandes et Américaines. Cette machine a été vendue par l’agent général HERMES pour la Suisse-Romande, la Maison Louis Marius Campiche 14, rue St-Pierre à Lausanne.
N° de la machine : 1328
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HERMES STANDARD 3 A
1929
SUISSE
Paillard S.A. Yverdon et Ste-Croix.
Début de la série de la No 3, date de 1927 jusqu’en 1934. Les usines Paillard fabriquerons 10'400 machines de ce modèle. De conception solide et stable, l’écriture est remarquable. Elle possède les possibilités suivantes : marges réglables, tabulateur, ruban encreur de 13mm noir et rouge, retour du ruban automatique, blocage du clavier en fin de ligne avec possibilité d’ajouter une lettre ou un tiret. Le cylindre est long de 29,5 cm. L’interligne est réglable sur trois positions, rouleau libre et débrayage du cylindre. Clavier QWERTZ.
Vendue par l’agent général HERMES pour la Suisse-Romande, la Maison Louis Marius Campiche 14, rue St-Pierre à Lausanne.
N° de la machine : 4068
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HERMES STANDARD 5
1939
SUISSE
Paillard S.A. Ste-Croix.
Dès 1937 l’Hermès std 5 sort avec une nouvelle forme plus carrée. Les ouvertures sur les côtés du bâti sont fermées par des plaques métalliques ainsi que les bobines du ruban. Le segment et les barres à caractères sont cachés par une plaque frontale portant le nom » paillard ». C’est le dernier modèle chez Hermès ayant un vernis noir brillant qui était à la mode à cette époque. Cette année là, les nos de fabrication étaient 16'701 à 18'200. L’année suivante, ces nos changent et deviennent 503'701 à 507’800.
N° de la machine : 508’052
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HERMES STANDARD 6
1944
SUISSE
Paillard S.A. Ste Croix et Yverdon.
C’est en 1943 que la "6" a été mise en vente et le numéro de série commence par le no 539'601. Ce modèIe se caractérise par son couvercle qui cache les bobines du ruban et donne une nouvelle forme arrondie. A l’arrière, une plaque fait disparaître tous les mécanismes et insonorise quelque peu.
L’ensemble de la machine est recouverte d’un vernis noir mat et plissé, et pour donner de la couleur, les boutons du cylindre sont rouges.
Pas de changement important par rapport au modèle 5.
N° de la machine : 540’570 |
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HERMÈS H 7 AMBASSADOR
SUISSE
Mr. Prezioso créateur.
Paillard S.A. Yverdon.
1948 Lancement de la première H7 « Ambassador » . De conception entièrement nouvelle cette machine va avoir la réputation d’une excellente machine de bureau. Très complète puisqu’elle possède les marges automatiques, plusieurs grandeurs de chariots, support pour bloc sténo, et tabulateur décimal et presses-cartes réglables. Introduction automatique du papier, réglable. En option le retour du chariot électrique. De couleur vert-foncé, vernis craquelé. Nouveauté chez Hermès c’est la corbeille des caractères qui est actionnée pour les majuscule et non le chariot. C’est sur ce type de machine que le champion de dactylographie, Werner Hofmann a obtenu de très bons résultats.
Les premiers Nos de série commençant par 700’001 à 7001’400 pour la première année.
1954 Changement de couleur.
1966 Changement de carrosserie. Version 3 Nos de série 1’000’000.
N° des machines :
712’449 (1951)
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HERMÈS Standard 8
SUISSE
Mr. Ascoli créateur.
Paillard S.A. Yverdon
1953 Paillard S.A. met sur le marché une nouvelle machine de bureau plus légère que l’Ambassador et surtout moins chère. La caractéristique principale de ce modèle est le chariot qui est monté sur rails verticaux alors que tous les modèle Hermès sont inclinés à 50°. Les marges sont automatiques et visibles. Place pour le bloc-steno.
N° de la machine : 8’014’292 (1955)
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HERMÈS Standard 9
SUISSE
Paillard S.A. Yverdon.
1963 La H 9 est la soeur de la H 8 mais avec une nouvelle carrosserie.
Le No de série commence par 8'100’280.
N° de la machine : 8'103’137
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HERMES COMPACT 10
SUISSE
Paillard S.A. Yverdon.
1968 Petite machine électrique, cylindre de 33 cm, tabulateur simple. Les marges sont automatique et visibles comme sur la 3000. Le premier No de sériecommence par 2’000’001.
N° de la machine : 2'080’466
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IDEAL A2 Standard
1900
Allemagne
E.E., Barney New York et Frank J. Tanner Groton.
Seidel et Naumann A.G. Dresden Allemagne.
Première machine allemande à quatre rangées de touches à frappe frontale. Elle possède surtout un levier pour le retour du chariot avec interligne, sur le haut à droite du clavier. Un tabulateur décimal à 10 colonnes dont le levier de commande se trouve sur le devant du clavier. Les barres à caractères sont dirigées séparément par un guide au départ du segment, ce qui donne une régularité à l’écriture. Le réglage de l’impression des caractères est individuel, au moyen d’une vis placée entre la barre et le segment. Pour les majuscules, c’est le segment complet qui se soulève et le chariot qui descend. Clavier « AZERTY ». Pas de touche arrière. Le bâti est ajouré et décoré. L’impression se fait sur un ruban de tissu, uni- colore, de 11 mm de large. Dès 1902, le modèle D comporte une touche arrière placée à gauche du clavier. Le chariot coulisse entre deux rails réunis par deux cols de cygne. Le ruban de 13 mm est bicolore. Trois interlignes et rouleau libre. La firme Seidel et Naumann fabriquait également des machines à coudre depuis 1872 et des bicyclettes à partir de 1887. Dès 1910, elle fabriqua des machines à écrire « Erika ».
N° des machines :
Modèle Std 2’784 (1900)
Modèle Std A2 89’311 (1902)
Clavier « QWERTY »
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IMPERIAL A
1910
ANGLETERRE
Imperial Typewriter Co Ltd
Leicester, England
Avec un clavier arrondi et ses trois rangées de touches, ses deux hauteurs de majuscules, elle possède 33 touches soit 99 signes. Ce clavier permet d’écrire trois langues soit Anglais , Français et Allemand. Ruban de 13 mm noir-rouge .
Renversement du ruban manuel. Trois interlignes. Levier de dégagement des rouleaux entraîneurs. Touche arrière.
Le modèle B était créé en 1915. Il n’y eût pas de modèle C. C’est en 1921 que le modèle D est mis en vente avec quelques modifications.
N° de la machine : 12’211
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JAPY Standard 3
1910 France 1986 F. Remington et Zalmon Sholes crèent une machine du nom de REM-SHO. Celle-ci est fabriquée par Japy Frères en 1907 pour l’Europe, sous le nom de « Fay-Sholes » et c’est la première machine à écrire construite en France.
Né en 1749 à Beaucourt, Frédéric Japy donna une ampleur industrielle à la production horlogère. L’entreprise familiale produisait également de la lustrerie, équipement ménager et moteurs.
Dès 1910 début de la fabrication Française.
Le modèle Standard possède une touche de marche arrière et le retour du ruban sur demande, argument de vente sur les prospectus. Le chariot est démontable et le levier d’interligne se trouve à droite.
N° de la machine : 5’955
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LAMBERT
1883
ANGLETERRE
Frank Lambert Brooklyn New York USA (1883)
Fabriquée par Gramophon and Typewriter Ltd Londres
Machine à indicateur, qui ressemble fort à un disque d’appareil téléphonique.
Le disque sur lequel se trouvent les 28 boutons en ébonite, est monté sur un axe et lorsqu’il est actionné, il s’incline et fait basculer, à sa base, la matrice portant les 84 caractères. La matrice vient au contact d’un tampon encreur et s’appuie sur le papier. Chaque bouton est composé de 3 signes soit : caractère minuscule, majuscule et / ou chiffre et signe. Contrairement aux autres machines qui possèdent un cylindre, l’impression ne se fait pas sur le cylindre, mais sur la plaque frontale au moyen d’une butée caoutchouc.
Le cylindre n’est utilisé que pour entraîner la feuille de papier qui est fixée par une barre longitudinale. L’avancement du papier se fait par un levier à trois interlignes réglables. La traction du chariot est exécutée par un barillet directement en prise sur la crémaillère.
Les majuscules et minuscules ainsi que les signes usuels, sont sélectionnées par un levier à gauche du disque. Poids 2,5 kg pour 164 pièces.
Cette machine, très originale, peu coûteuse, ne permettait qu’une frappe lente et était construite de façon très légère. Transportable dans un coffret en cuir, elle était considérée un peu comme un jouet.
Plus tard elle sera fabriquée en France.
Cette machine a été vendue par les Etablissements Sidney Hébert 8 Rue de Turbigo, Paris.
N° des machines : 16'133 France (1890)
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MERCEDES PRIMA Portable
1934
ALLEMAGNE
Mercedes Büromaschinen-Werke A.G. 1907
Zella-Mehlis in Thüringen
Vendue par Egon Ivellio-Vellin.
Modèle portable simplifié, ruban unicolore 13 mm, inversion de celui-ci par levier. Clavier QWERTZ, touché du clavier franc et agréable. Marges réglables, passe-marges avec déclenchement par bouton poussoir.
N° de la machine : 135’462/1
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MIGNON Mod. 3
1913
ALLEMAGNE
Dr .Friedrich von Hefner-Alteneck sur mandat de AEG (Allgemeine Elektrizitäts-Gesellschaft) A.G. Berlin.
Machine portable dans coffret en bois. Indicateur quadrangulaire horizontal, légèrement incurvé. Sélection des lettres à l’aide d’un stylet vertical, qui positionne le barillet porte-caractères sur le lettre désirée. (72 signes). On utilise cette curieuse machine en positionnant de la main gauche le stylet devant la lettre, majuscule ou minuscule souhaitée. De la main gauche on actionne les deux touches avant, l’une pour l’impression et l’autre pour l’espacement. Le stylet, fixé sur un pantographe, commande la rotation et l’avancement du cylindre d’impression muni de tous les caractères. Par pression sur l’une des 2 grosses touches, à l’avant de la machine, le caractère s’imprimait sur le papier et les espaces vides entre les mots s’effectuaient par une pression sur la touche de gauche.
Selon les spécialistes, il paraît que les dactylos arrivaient à acquérir une certaine rapidité; d’après Ernst Martin dans son livre « Die Schreibmaschinen, St-Gall 1920 »,(300 signes à la minute), ce qui représentait déjà un gros avantage. Le cylindre est rapidement interchangeable pour obtenir un type de claviers et lettres différents.
N° de la machine : 69’117
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MONARCH 4
1908
USA
MONARCH Typewriter Company Of Syracuse A.T Ilion N.Y.
Clavier QWERTZ avec signes pour le français . Ecriture visible, chariot de 26 cm, ruban encreur est de 13 m/m bicolore. Il est actionné par le mouvement du chariot et le renversement est automatique. Tabulateur réglable, corbeille des barres à caractères flottante pour les majuscules. Touche arrière et trois interlignes.
N° de la machine : MK 90’418
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ODELL 4
1890
USA
Levi Judson Odell
Odell Typewriter Co Chicago, Patente Balthazard Co.
Machine à indicateur, la plus populaire aux États Unis.
Son coût était de 20 $, ce qui représentait le 1/5 ème des machines standards. La ligne d’écriture se trouve à 90° au-dessus du cylindre. Encrage par rouleau. Indicateur linéaire, les 84 caractères sont gravés en relief sur une barre coulissante, actionnée par un levier. Pour obtenir les majuscules et les signes, on fait pivoter la barre coulissante par un levier placé à droite du curseur.
Autre modèle, la New American 5 fabriquée par la même société.
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OLIVER 10
1917
USA
Thomas Oliver Canada.
Oliver Typewriter Co Chicago USA
Première série 3 (Ecriture Visible) 1894.
Les leviers porte-caractères, en forme de U, sont disposés à gauche et à droite du cylindre porte-papier. Ils le frappent au dessus et latéralement. L’impression se fait par ruban en tissu ,bicolore. Le clavier est à trois rangées de touches, donc double majuscules. ( 69 signes).
Aux États Unis 1’250’000 exemplaires ont été vendus.
Le modèle 6 de 1907 a été fabriqué en Angleterre. Il a été utilisé au Ministère de l’intérieur de M. Clémenceau.
Vendue surtout en Angleterre où elle fut fabriquée jusqu’en 1935.
N° de la machine : R 46’403
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OLYMPIA SM 2
1950
Allemagne de l’ouest
Olympia-Werk Gmbh.
Portable, avec ruban bicolore, trois interlignes et débrayage du cylindre, renversement du ruban automatique.
N° de la machine : 104’925
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PATRIA Portable
1936
SUISSE
Aug. Birchmeiers Söhne Murgenthal Suisse.
Machine Patria A.G. Zurich.
Dès 1936 elle a été conçue et fabriquée en Suisse, dans le Jura, pendant la crise industrielle d’avant-guerre.
Modèle simplifié, sans tabulateur.
Dès 1945 elle est construite à Murgenthal (Argovie). Changement de carrosserie, touches en Bakélite, mais construction robuste.
Dès 1949 elle se fabrique en Espagne, mais exécution plus légère.
N° des machines : 25’364 (1936) et 67’614 (1945)
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REMINGTON 7 Standard
1896
USA
The Remington Typewriter Co New York,( 1887 )
Wyckoff, Seamans & Benedict New York
(Ecriture invisible)
Version perfectionnée des machines antérieures Remington Standard. L’impression se fait encore sous le cylindre (invisible). Barres de touches en bois. La lecture de la ligne écrite se fait par soulèvement du chariot. Pour les majuscules, le cylindre est déplacé à l’horizontale, vers l’avant, au moyen de deux touches placées à gauche et à droite du clavier. C’est la première machine Remington où un tabulateur décimal peut être installé. Pas de guide central, ruban encreur de 35 mm unicolore avec inverseur automatique. Blocage du clavier à la marge. Clavier « QWERTZ ».
Le modèle 10 ( écriture visible) a connu trois types de fabrication: le premier en 1907 ne comportait pas de clé de dégagement du ruban pour la dactylographie sur stencils; le deuxième en 1909, avait des barres de caractères à pivots déportés, qui se déréglaient rapidement. 5 touches de tabulation intégrée et d’autres améliorations encore. Dans le dernier, de 1914, les pivots déportés ont fait place à des pivots centraux.
Dès 1929-1934 on procède au changement du ruban encreur, par deux petites portes latérales.
N° de la machine : 103’310 (1896)
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REMINGTON RAND
NOISELESS
USA
Remington Rand Limited Canada.
Patente Noiseless USA.
Machine classique. Mécanisme de frappe silencieux, cylindre de 30 cm, cinq interlignes. Débrayage du cylindre, ruban bicolore avec avancement et renversement automatique. Tabulateur réglable par touches au clavier. Majuscules-fixe sur touche à gauche et à droite du clavier. Réglage de l’impression des caractères en fonction de l’épaisseur du papier par levier central. Clavier QWERTZ de 44 touches mais avec seulement 22 barres porte caractères. Marges réglables.
N° de la machine : CX 676461
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REMINGTON
SMITH PREMIER 10
1908
USA
Union Typewriter Co.
Remington Typewriter Co.
Smith Premier Typewriter Co of Syracuse New York.
Ecriture visible. Double clavier, soit 84 touches. Les barres à caractères sont articulées sur un support individuel. Levier d’interligne à droite. Tabulateur décimal réglable. Ruban encreur de 13 m/m, deux couleurs avec position blanche pour stencyl, réglage par touche au clavier. Le mouvement du ruban est actionné par le barillet. Débrayage du cylindre et levier de dégagement du papier.
N° de la machine : SX 80’346
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ROOY Portable
1951
France
Emrooy-Paris S.A.
Cette machine est la plus plate du monde, fermée dans son coffre elle fait 4 cm d’épaisseur. En position de travail 8 cm de hauteur et elle pèse à peine 4 kg. C’est une copie de l’Hermès Baby.
Clavier AZERTY.
Ruban de 11 m/m unicolor. Pour l’utilisation, la machine reste fixée
au coffret, qui est renversé et sert de base.
N° de la machine : 15’785 |
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ROYAL Standard 1
1904
USA
Edward B Hess. Connecticut USA.
Royal Typewriter Co. New York
Première machine construite avec un segment et 42 barres à caractères à frappe frontale, mais aussi la dernière machine américaine du siècle. Elle présente toutes les caractéristiques d’une machine standard tout en occupant un volume moindre . Dotée de fonctions comme marges réglables, blocage des touches en fin de ligne, interligne réglable à 4 positions, entraînement du ruban par barillet de tension du chariot (systèmes Remington et Monach) et inversion du ruban par levier. Ne possède pas de touche marche arrière.
Dès 1914 le modèle 10 est fabriqué avec deux ouvertures sur les faces latérales du bâti. Ce modèle a pris une grande place sur le marché américain des machines à écrire.
N° de la machine : 65’561-65799 (QWERTZ)
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SALTER 10
1908
ANGLETERRE
James S. Foley et John Henry Birch. London
Georges Salter -West Bromwich Salter Typewriters
London.
La première usine anglaise pour la fabrication de machines à écrire débuta en 1892. But, construire une machine à écrire qui reviendrait au 1/3 du prix payé pour une machine américaine, mais avec les même caractéristiques.
But accompli car jusqu’à la fin de la première guerre mondiale, elle a été la plus vendue des machines anglaises.
Au départ les premiers modèles étaient à trois rangées de touches, semi-circulaires et encrage par rouleau encreur. Plus tard à trois rangées droites.
Les barres à caractères sont dressées à la verticale et frappent vers le bas, sur le cylindre. Chaque caractère possède 3 signes ce qui oblige le cylindre à se déplacer à l’horizontale sur trois plans. Dès 1913, le mécanisme du ruban encreur, large de 13 mm, se trouve au cœur de la machine. Il peut être déplacé de gauche à droite, sur son axe, afin d’user le ruban sur toute sa surface. L’avancement de celui-ci est actionné par le mouvement du chariot et du barillet. Puis ce fût un clavier ordinaire à quatre rangées.
Pour certains connaisseurs et collectionneurs, cette Salter est la plus belle des machines à écrire.
N° de la machine : 15’820
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SCRIPTA 5 Portable
1926
Allemagne
Paul Mucharjer
Gundka-Werk Gmbh
Légère et peu encombrante, cette machine dès 1926 a été vendue dans de nombreux pays avec un nom pour chacun. (Bambino, Frolio, Gefro, Perlita, et Write Easy). Comme la Dactyle, les caractères sont placés sur un cylindre métallique qui pivote sur lui-même. En fonction de la lettre choisie, l’unique levier se déplace sur la gauche ou la droite et fait pivoter le cylindre porte-caractères. Par pression sur la touche, le cylindre frappe le papier. L’impression se fait au moyen d’un ruban encreur de 9 m/m dont l’avancement est automatique. Pour les majuscules, le cylindre est soulevé d’un cran ou deux.
N° de la machine : 40’978
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SMITH PREMIER 4
1899
USA
Smith Premier Typewriter Co.
Alex Thimothy Brown
Ecriture invisible.
Double clavier, soit 84 touches. Les barres à caractères sont articulées et frappent le cylindre par-dessous. Cylindre de 21 cm et ruban noir et rouge de 35 mm . Entraînement du ruban actionné par le barillet.
Levier d’interligne à droite avec trois interlignes. Pas de touche arrière. Le levier de dégagement du chariot est à gauche.
Pour lire la ligne d’écriture, il faut relever le cylindre au moyen du levier se trouvant à gauche. |
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TRIUMPH PERFECT
1953
ALLEMAGNE
De construction solide, elle est portable et possède un tabulateur. Le ruban est bicolore. Les marges sont réglables sur le chariot et toutes les autres fonctions d’une machine moderne. Le clavier est suisse-français.
Elle était représentée par la Maison Gavillet de Lausanne.
N° de la machine : 1'239’493
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UARDA
1920
ALLEMAGNE
Ce modèle a été copié sur la CORONA 3 portable mais sans mécanisme de pivotement du chariot.
Suite au procès que Corona a déposé en 1920, cette machine a été stoppée dans sa fabrication.
Elle possède trois rangées de touches et donc deux hauteurs de majuscules. Cylindre long de 22,5 cm, marges réglables, avertissement de fin de ligne, première majuscule sur le levier de gauche et sur le levier de droite la deuxième majuscule. Ruban de 13 mm. Clavier.
QWERTZ et signes allemands. |
UNDERWOOD Standard 1
1896
USA
Franz Xavier Wagner 1895
Wagner Typewriter Co
Première machine standard ( Visible) avec clavier à 4 rangées de touches, deux signes ou lettres par caractères. Ruban encreur de 13 m/m, unicolore, dont l’avancement est actionné par la barre universelle. L’inversion du mouvement du ruban se fait manuellement au moyen d’un levier se trouvant sur le côté droite. Elle possède un tabulateur, trois interlignes mais la touche arrière fait défaut. Les principes fondamentaux de cette machine ne furent pas modifiés et la progression des différents modèles jusqu’au No 12 ne furent pas très spectaculaires. Malgré tout c’était une très bonne machine qui a résisté au temps et à l’usage et qui, comme beaucoup d’autres marques , a disparu du commerce avec l’arrivée des machines électroniques.
N° de la machine :
2’824 (1896)
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UNDERWOOD Standard 5
1929
USA
Franz X. Wagner
Underwood Typewriter Co. New York
La première machine de conception moderne et conventionnelle, avec déjà un ruban bi-colore avec la commande par levier sur le devant à droite au dessus du clavier, ainsi qu’une position stencil.
Trois interlignes réglables, marges plus faciles à déplacer que sur les modèles précédents. Deux presse-cartes sont fixés directement sur le segment des barres. Tabulateur avec cinq cavaliers réglables, touche arrière, renversement du ruban automatique ou manuel. Débrayage du cylindre sur bouton gauche.
Elle fût le prototype des machines « Standard » qui inondèrent le marché après 1920, comme exemple l’Hermès Std 1.
N° de la machine : 1’621’112-5
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UNDERWOOD 3 Portable
1923
USA
Volume réduit. Trois rangées de touches. Trois signes par caractère et deux hauteurs de majuscules. Ruban bicolore 13 m/m avec position neutre. Le retour du ruban se fait manuellement. Deux interlignes, levier rouleau libre, touche arrière. Le segment et les barres à caractères sont très rigides et précis, ce qui donne une stabilité à l’impression des lettres et une régularité dans l’écriture. Le mécanisme des majuscules soulève le chariot complet ainsi que le mécanisme du ruban. Les marges sont réglables.
N° de la machine : 57'745
Clavier QWERTZ AZERTY
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VICTOR 3 Standard
1908
USA
Manf. By Victor.
Victor Typewriter Co. New-York.
Dès 1908 J.-A. Hagerstrom, George W. Campbell et William H. Hulse Montréal , Canada.
Clavier « QWERTZ » à 42 touches. Les barres à caractères pivotent sur un segment semi-circulaire et frappent le cylindre sans guide central. Ruban bicolore avec avancement automatique transmis par le barillet, réglage des couleurs et position stencil. Tabulateur décimal réglé par cavaliers. La touche arrière est placée au dessus du clavier. Trois interlignes réglables et débrayage du cylindre. Cette machine a eu un succès considérable en Europe et fut vendue en Allemagne sous le nom de « Diktator ».
N° de la machine : 11'662, vendue par R. Huppertsberg à Zurich.
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WILLIAMS 6
1905
USA
J.-N. Williams. 1875.
Williams Typewriter Co. Derby.
La Williams construite par John Newton Williams, de conception singulière a enfin permis de lire la dernière ligne écrite. Celle-ci disparaissait lors d’un Interligne ou d’une nouvelle ligne écrite. La spécialité de ce modèle est qu’elle disposait d’un guide papier. En effet, le papier « vierge » était à l’avant, puis venait la frappe sur le cylindre et enfin la feuille était automatiquement enroulée à l’arrière du chariot. La lettre sortait de la machine sous forme de rouleau.
La Williams 4 de 1891, avait un clavier de trois rangs avec 27 touches. La Williams 6 est dotée d’un clavier de 42 touches sur quatre rangs. Elle possède un levier d’interligne avec quatre positions, un levier de dégagement du chariot, marges réglables, rouleau libre, levier passe-marges et majuscules fixes. Les barres à caractères disposées en arcs de cercle, de part et d’autre du chariot, effectuent une sorte de bond sur la partie supérieure du cylindre, centrée par un guide. L’encrage des caractères se fait par tampons encreurs disposés sous les barres à caractères lorsqu’elles sont au repos. Pour obtenir les majuscules, le cylindre se déplace horizontalement. Le mécanisme d’échappement est directement relié à l’engrenage du chariot.
N° de la machine : 35’460
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WOODSTOCK
1936
USA
Woodstock Typwriter Co. Chicago
Machine standard, de construction robuste, avec tabulateur, ruban 13 m/m noir-rouge.
Bouton de débrayage du cylindre, marges réglables, trois interlignes et réglage des presse-cartes, clavier suisse-français.
N° de la machine : 495'578 |
YOST 4
1898
USA
Von Alex Davidson, Andrew W. Steiger et Jakob Feibel.
Yost Writing Co New York.
Machine à double clavier, soit minuscules, majuscules et signes. Un seul signe par caractère. Ecriture invisible. Les caractères frappent le papier sous le cylindre, ce qui rend l’écriture invisible. Pour lire ce qui est écrit, il faut soulever le chariot, qui est articulé. Pas de ruban. Les caractères reposent sur un tampon encreur circulaire qu’il faut ré-encrer, selon nécessité. Les barres à caractères sont articulées et sous l’impulsion des touches, transportent les caractères au point d’impression, puis les replacent sur le tampon encreur.
Ce modèle « primaire » n’a pas de roue d’échappement.
Deux rochets fonctionnent directement sur la crémaillère du chariot, qui est entraîné normalement par un barillet au moyen d’une ficelle.
La libération du chariot est commandée par un levier qui dégage le rochet d’échappement. Pour l’interligne, une sorte de « gâchette » fait avancer le papier de une à trois lignes et permet de faire revenir le chariot à la ligne.
Pas de touche arrière. Interligne réglable à trois positions. Marge de droite réglable. Blocage du clavier en fin de ligne.
N° de la machine : 36'861
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YOST 10 (1908)
USA
1887 Georges Washington, Yost, Alex Davidson, Andrew W. Steiger, Jakob Feibel.
Yost Writing Co. New-York, (1884)
En 1884, la Yost à clavier complet, était légèrement plus petite que les modèles de l’époque. Elle possédait 8 rangs de touches, soit double clavier. L’ impression des 85 caractères sur le papier se fait en dessous du cylindre, donc l’écriture est invisible immédiatement. Pour la lecture des dernières lignes, il faut basculer le chariot. Les barres à caractères, disposées en rond, ne frappaient plus en paliers, comme pour les autres modèles, mais reposent sur un coussin encreur, où elles vont chercher l’encre. Par pression sur la touche, la barre est en premier tournée vers le centre, en position horizontale, puis positionnée vers le haut dans le guide central. Le tampon encreur de forme ronde fait également office de silencieux. Il pouvait être changé. Le retour du chariot se fait par le levier d’interligne placé à droite du chariot. L’espace entre les lignes est réglable à trois positions. Débrayage du cylindre, marges réglables et passe-marges. Avec le signe des temps, la Yost a également été construite avec clavier à bascule et une impression visible tout en restant fidèle à son système de tampon. La représentation pour l’Europe était à Londres et la vente a été arrêtée au début du siècle.
N° de la machine : 83’374
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